Chiffre d’affaires, lieu… Joubert, président des Neptunes, présente le projet de nouvelle salle

« On ne peut pas jouer dans un gymnase des années 70 et proposer un spectacle du XXIe siècle ! » Yoann Choin-Joubert, PDG du groupe Réalités et président des Neptunes Nantes, « ne jette pas la pierre aux collectivités locales », mais la salle Mangin-Beaulieu ne semble plus être en adéquation avec le développement et la trajectoire qu’il souhaite pour son club.

 « 110 000 € de recettes de matches (par saison), c’est génial mais c’est une peccadille, estime le patron de Réalités, qui avait réuni à côté de la presse locale triée sur le volet plusieurs salariés des Neptunes, ce lundi, pour une conférence de presse de présentation. On considère de longue date qu’un équipement est un outil au service d’un sport professionnel. On sait que dans des sports dits mineurs comme le handball féminin ou le volley féminin, le principal défi n’est pas sportif, mais c’est un défi économique pour trouver un modèle économique. Un modèle économique qui donne de la stabilité au club et qui permet de ne pas être trop dépendant d’actionnaires ou bienfaiteurs comme peut l’être le groupe Réalités aujourd’hui aux Neptunes. Il est donc important de développer les revenus, et c’est là que l’équipement joue un rôle clé dans la réussite de ce challenge. »

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Yoann Choin-Joubert et ses équipes réfléchissent ainsi « depuis 2 à 3 ans » à « un projet unique en France », c’est-à-dire la création d’une salle de sport de 3 000 places, dédié à ses équipes féminines de haut niveau (handball et volley-ball), avec aussi et surtout autour des logements (200 en tout), un pôle santé, des restaurants, des commerces, de l’hôtellerie etc. sur une surface de plancher global de 40 000 m2, dont 2 800 m² pour la future Neptunes Arena.

Objectif 2028 !

L’achat d’une parcelle est en cours de finalisation à Orvault. Il s’agit du site Kertrucks (véhicules industriels et utilitaires), qui jouxte la route de Vannes. « On n’est pas dans un quartier bobo, mais dans un quartier nord. C’est une belle escalope foncière dans une zone en pleine transformation. » Le chiffre d’affaires global du projet s’élève à 160 millions d’€, dont 12 millions (HT) pour la salle de sport des Neptunes. Laquelle sera « financée par les banques mais surtout par l’activité des Neptunes qui modernisera ses pratiques et son offre avec ce nouvel outil », selon Olivier Jehannet, DG des Neptunes. Le groupe Réalités rêve de boucler ce projet en 2028.