![]() |
TÉMOIGNAGE. Cet étudiant de Nantes roule 8 h pour photographier Étretat sous les aurores boréales... |

Germain Piveteau, étudiant nantais, a parcouru 800 km pour immortaliser Étretat sous les aurores boréales. Il décrit sur son compte Instagram : « Une photo remplie d’émotions face à la merveille que la nature peut nous offrir ». © Germain Piveteau
Germain Piveteau est étudiant dans la chirurgie dentaire et passionné par la photographie. Lorsqu’il a entendu parler des aurores boréales, il a pris sa voiture depuis Nantes (Loire-Atlantique) pour rejoindre Étretat (Seine-Maritime), dans la soirée du lundi 27 février 2023. Le résultat valait bien les huit heures de route !
« Je suis parti sur un coup de tête. » Germain Piveteau a laissé parler sa passion de la photo avant tout. Depuis Nantes (Loire-Atlantique), il a roulé pendant huit heures aller et retour, et parcouru un total de 800 km dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 février 2023.
Son but : immortaliser les falaises d’Étretat (Seine-Maritime) sous les aurores boréales. « J’ai hésité avec Le Mont-Saint-Michel (Manche). Mais j’avais peur que ça soit un peu couvert. Alors je suis monté jusqu’à cet autre spot iconique. »
« On parlait d’une probabilité de maximum 15 % »
En pleine révision de ses partiels, l’étudiant nantais en chirurgie dentaire a emmené son matériel jusqu’en Normandie. « Je suis arrivé un peu avant la tombée de la nuit. J’espérais vraiment voir quelque chose mais ce n’était pas garanti. On parlait d’une probabilité de maximum 15 %. »
Pas besoin de repérage : le photographe, « passionné depuis tout petit », n’en était pas à son coup d’essai dans le coin. « J’avais déjà photographié les falaises. Donc je savais où j’allais me placer pour éviter la pollution lumineuse. »
Pour être sûr d’obtenir quelque chose, Germain a adapté ses réglages. « J’ai commencé à « shooter » quand il y avait un peu de lumière pour éviter le grain sur la photo. » Encore fallait-il s’armer de patience. « J’avais pris des gants, un bon bonnet. Je me suis bien couvert quand même, il ne faisait pas chaud ! »
Lire aussi : EN IMAGES. Au Mont-Saint-Michel, à Étretat… Des aurores boréales à nouveau aperçues en Normandie
« À l’œil nu, c’était très difficile de voir les couleurs »
Puis, arrivèrent ces drôles de lumières tantôt rouges et vertes au-dessus des falaises : « À l’œil nu, c’était très difficile de voir quelque chose. Ce n’est seulement qu’après, avec la photo prise avec une longue pose, que j’ai pu voir les couleurs. C’était un moment quand même incroyable. Je n’en avais jamais vu. »
Un instant suspendu qu’il décrit, sur son compte Instagram, comme « bref, intense et rapide ». Peu avant d’entamer ses partiels, il s’est promis d’imprimer son cliché. Un souvenir haut en couleur.