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Jeunes Ukrainiens à Saint-Molf. « On a acquis le savoir-faire »... |

Philippe Gervot, en pull rouge, lors de la soirée interculturelle du 10 novembre. © Ouest-France
Le séjour réussi de jeunes Ukrainiens dans la presqu’île, du 22 octobre au 18 novembre, en appelle-t-il un autre ? « On va voir quels liens on peut tisser », estime Philippe Gervot.
Le président de l’association Rivage, à la manœuvre avec Familles sans frontières France, Ukraine constate : On a déclenché une prise de conscience à plusieurs niveaux. Iryna et les autres bénévoles ukrainiennes sont reparties avec l’idée de reproduire autre chose, voire une coopération possible avec des structures médico-sociales ukrainiennes où elles travaillent, autour de besoins matériels. D’autres séjours seraient à envisager. On n’est fermé sur rien, mais ce doit être l’expression d’un groupe.
Le lycée de Kerguénec a été partie prenante pour créer des liens entre jeunes. On a suscité une curiosité de la part des lycéens qui regarderont autrement l’histoire de l’Ukraine. C’est toujours ça de pris, ce répit
, selon le président baulois de l’association Rivage.
On a acquis le savoir-faire : on est parti d’une page blanche au niveau administratif. Au départ, on évoquait la venue dans des familles d’accueil, ça aurait été très compliqué, il aurait fallu un agrément pour chaque famille. L’accueil dans notre maison a été un levier.
Répondre à pleins de questions
La protection sanitaire a été un défi : quelle couverture ? On a eu un très bon accueil de la part de la CPAM (caisse primaire d’assurance maladie, N.D.L.R.) qui nous a rassurés. En cas de nécessité, il ferait une couverture rapide.
La question du rapatriement d’urgence, comment faire ? On a trouvé des solutions, avec des organisations pour les accompagner jusqu’à la frontière européenne.
Les enjeux financiers ? Il y a eu des retours très favorables des clubs services et des habitants qui ont répondu présent dès mars dernier. En septembre, il ne manquait que 3 000 €. Aux dernières nouvelles, on les a trouvés.
Un seul point faible : la météo. Les pauvres sont venus sous la pluie et l’ont eue tous les jours, des sorties n’ont pas pu se réaliser, en particulier en Brière. Il faudrait choisir une autre période de l’année, peut-être au printemps.