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Au sud de Nantes. La grogne des salariés de Tipiak ne faiblit pas... |

Comme le 9 juin, ci-dessus, les salariés de Tipiak à Saint-Aignan ont débrayé pendant deux heures, jeudi 18 juin. © Archives Ouest-France
Nouveau débrayage, ce jeudi 18 juin, à l’usine Tipiak de Saint-Aignan-de-Grandlieu. Depuis deux semaines, une partie des salariés manifeste pour demander une prime pour leur engagement pendant le confinement.
C’est la troisième action en deux semaines des salariés de l’usine Tipiak de Saint-Aignan-de-Grandlieu. Et la deuxième cette semaine, après celle du mardi 16 juin. De midi à 14 h, ce jeudi 18 juin, à l’appel de la CGT et des salariés, une partie d’entre eux a opéré un débrayage. Quasiment toute la production a débrayé, une heure par poste »,
raconte Damien Marin, délégué syndical.
Ils ne décolèrent pas devant le refus de leur direction de leur verser une prime pour le travail qu’ils ont fourni pendant le confinement, alors que l’usine a tourné à plein régime, selon la CGT. Nous n’avons toujours pas eu de nouvelles de la direction »,
peste Damien Marin, qui pointe le manque de considération et de reconnaissance dont fait preuve la direction
.
Plusieurs sites en crise
Les salariés de Saint-Aignan ne sont pas les seuls de l’entreprise Tipiak à monter au créneau. Depuis deux semaines, sur le site de Fouesnant (Finistère), les débrayages sont réguliers. L’usine de Marans (Charente-Maritime) a également suivi le mouvement.
Demain, les collègues de l’usine de Pont-l’Évêque vont rejoindre le mouvement,
indique le délégué CGT de Saint-Aignan. Nous, nous attendons lundi. Si nous n’avons pas de contact avec la direction avant, nous reprendrons notre action.