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Déclic mobilité aide à bien se déplacer pour mieux s'insérer... |

L'association Déclic mobilité dispose notamment d'un simulateur de conduite. Ce n'est pas un outil pour savoir rouler en voiture mais « c'est très intéressant pour ceux qui appréhendent la conduite ». © Photo CT
Se déplacer, s'orienter : des notions indispensables pour s'insérer socialement ou trouver un emploi. Pour ceux qui n'y arrivent pas, Déclic mobilité, à Saint-Herblain, est là .
Simulateur de conduite
Pour cela, Déclic mobilité dispose notamment d'un simulateur de conduite. Ce n'est pas un outil pour savoir rouler en voiture mais « c'est très intéressant pour ceux qui appréhendent la conduite ». Car apprendre dans un véhicule sur la route sous l'oeil d'un moniteur est une vraie angoisse pour certains. « Avec la machine, ils sont beaucoup moins stressés quand ils font une erreur. Le simulateur reconnaît la personne et s'adapte à elle. On est disponible si elle en ressent le besoin. On peut amener les gens à se sentir à l'aise et à gagner des heures de conduite car ils parviennent à dépasser certaines difficultés », ajoute-t-il. Par contre, d'autres réalisent que le permis de conduire ne leur est pas accessible. Un accompagnement vers d'autres transports est alors proposé.
Des initiations concrètes
D'autres initiations concrètes aident les personnes accompagnées. « Tout ce qui est inconnu, fait peur. En élargissant les modalités de transports dans les quartiers, elles peuvent ainsi être transposées à l'échelle de la ville et de l'agglomération nantaise », indique Gwénaëlle Cadoret, l'animatrice mobilité.
Après une évaluation des candidats, il leur est proposé trois modules de formation pour être plus autonome, être capable d'utiliser un deux-roues, prendre les transports en commun ou faciliter l'accès au permis de conduire dans une auto-école. Ces formations sont réalisées de manière concrète, avec l'aide de panneaux, de cartes, etc. « On les aide à oser affronter ce qui est inconnu ».
Un public aux profils variés
Le public accompagné peut être orienté par un travailleur social, mais les profils sont variés, les difficultés différentes. Des salariés comme des demandeurs d'emploi, des hommes comme des femmes, qui, grâce à ces actions, trouvent le déclic pour la mobilité. Et améliorent ainsi leur vie personnelle et professionnelle.
Caroline Tréman